De nouveaux droits dans le respect de règles éthiques et plus de place pour la société civile
Dernière mise à jour : 24 mai 2022
94% des Français considèrent que la loi devrait autoriser les médecins à mettre fin, sans souffrance, à la vie des personnes atteintes de maladies insupportables et incurables si elles le demandent (stabilité à +2 ou -2 points depuis 20 ans), en février 2022

Fin de vie.
Opposer soins palliatifs et euthanasie ne constitue pas une réponse adaptée à la question de la fin de vie. Le dispositif de la Loi Claeys-Leonetti de 2016, qui a trouvé un certain équilibre notamment en développant les soins palliatifs, ne répond pas à toutes les situations et demandes.
Proposition 12
Donner le pouvoir de maîtriser sa fin de vie
Soucieuse de la liberté des individus, la Mutualité Française réaffirme son attachement au respect du libre choix de la personne jusqu'à sa fin de vie. L'offre en soins palliatifs doit être développée, à domicile et en établissement, et des campagnes de promotion des directives anticipées devraient être menées. Ces dernières doivent être recensées dans un fichier public national opposable. Enfin, une conférence nationale sur la fin de vie doit être convoquée pour réfléchir à un droit effectif à pouvoir choisir sa fin de vie, par l'euthanasie, en encadrant le recours et en garantissant la lause de conscience des médecins.