Département du Cher (18)
Dernière mise à jour : 16 juin 2022
Les propositions des candidats et candidates du Cher

Les contributions sont postées par ordre de réception
1ère circonscription
Sylvie Cerveau (LO)
Adrien Laurent Bernelle (Reconquête)
François Cormier Bouligeon (Ensemble) : qualifié au 2e tour
2ème circonscription
Nicolas Sansu (NUPES) : qualifié au 2e tour
Nadia Essayan (Ensemble)
3ème circonscription
Aliénor Garcia Bosch de Moralès (NUPES)
1ère circonscription

Sylvie Cerveau - Lutte Ouvrière
Quelles sont vos propositions en faveur de la prévention et de la promotion de la santé ?
La prévention est effectivement une nécessité. Mais elle est de plus en plus réduite à la portion congrue. Ce n'est pas étonnant. Les gouvernements successifs ont fait le choix d'arroser de dizaines et de dizaines de milliards les grandes entreprises : c’est cet argent qui manque pour tout ce qui est social, c'est-à-dire réellement utile à la population.
Une mesure simple serait de commencer par supprimer ces cadeaux à fonds perdus afin que l'argent public serve à l'ensemble de la population.
La maîtrise des dépenses de santé est le leitmotiv qu'on nous sert en permanence. Or, de l'argent, il y en a. La France est un des pays les plus riches du monde. Mais les différents gouvernements siphonnent en permanence l'argent public destiné aux services utiles à la population comme la santé afin de subventionner le grand patronat, sous prétexte de lutter contre le chômage. D'où des économies sur tout, y compris sur ce qui est vital.
Les grands groupes industriels, en particulier pharmaceutiques et de la finance regorgent d'argent. C'est sur leurs profits qu'il faut prendre pour assurer une médecine gratuite pour tous. Il n'y a pas d'autre solution réaliste.
Quelles sont vos propositions pour lutter contre la désertification médicale ?
Le système de santé dans son ensemble se détériore dans tout le pays depuis des années, avec de graves conséquences pour les professionnels de santé comme pour les patients et les nombreuses personnes conduites à renoncer aux soins dont elles auraient besoin. Après des décennies de dégâts d'une politique incarnée par le numerus clausus, le problème des déserts médicaux et de la couverture médicale en général a atteint un niveau dramatique. En dépit du remplacement du « numerus clausus » par le « numerus apertus », on reste très loin du compte. Le nombre d'étudiants entrant en études de médecine n'est qu'à peine supérieur à ce qu'il était dans les années 1970 alors que la population est nettement plus nombreuse et que les besoins de soins ont augmenté avec son vieillissement. Par ailleurs, plus de la moitié des médecins actifs aujourd'hui ont plus de 50 ans : ce n'est pas avec quelques milliers d'étudiants en plus chaque année que la situation pourra être rétablie.
Les nouvelles modalités de fixation du « numerus apertus », supposément défini en fonction des besoins de soins locaux, ne font pas disparaître la nécessité que les moyens alloués à la formation doivent suivre. Or ceux-ci sont soumis aux restrictions budgétaires gouvernementales. Pour les médecins comme pour les infirmiers, ce ne sont pas les candidats qui manquent, mais les moyens de les former et les infrastructures nécessaires à ce qu'ils puissent ensuite travailler dans de bonnes conditions.
Pour les médecins comme pour les pharmaciens qui font des études et apprennent leur métier grâce à l’argent public dans des facultés et des hôpitaux, il faut réfléchir à un système permettant l’installation de médecins et de pharmaciens en fonction des besoins réels des populations et pas sur le simple critère du profit personnel en s’installant dans des départements favorisés, quitte à les aider pour leur installation.
Il est indispensable de répondre aux besoins « quoi qu’il en coûte » donc en augmentant les dépenses consacrées à la santé de la population dès que c’est nécessaire. Évidemment, un meilleur accès aux soins et une meilleure prévention peuvent permettre de limiter la gravité et l'apparition des problèmes de santé. Mais aujourd’hui, c’est l’inverse qui se produit et cela devient dramatique.
Il faut donc des mesures d’urgence. Parmi elles, il faut imposer la réouverture des établissements de santé de proximité qui ont été fermés : maternités, cliniques, centres de santé…
Il faut également mettre en œuvre des plans d’embauches massives de professionnels destinés à promouvoir l'éducation à la santé. Il faut embaucher à l’école, dans les universités, les services publics et les entreprises, autant de lieux qui sont devenus eux aussi au fil des années de véritables déserts médicaux et infirmiers.
Cela a un coût ? Oui, bien sûr, mais qu’on ne nous dise pas qu’il n’y a pas d’argent dans la société ! Durant le confinement, l’État a garanti les affaires des capitalistes à coups de dizaines de milliards. Il s’est substitué au grand patronat en payant le chômage partiel à 12 millions de salariés. Et il continue de le faire, avec ses plans de relance se chiffrant en milliards.
Et surtout, au-delà de l’argent public, il y a tous les profits accumulés pendant des années par tous ces grands groupes. Durant l’année 2021, les seules entreprises du CAC 40 ont réalisé 160 milliards d’euros de profits. Soit l’équivalent de 3,9 millions d’emplois payés 2 000 euros, cotisations incluses. Ces richesses, toutes créées par l’activité des travailleurs, sont détournées au profit des actionnaires et alimentent la fortune de quelques milliardaires.
Dans cette période de crise où les conditions d’existence de millions de femmes et d’hommes sont menacées, les capitaux accumulés par les plus fortunés au cours de cette période rendent possible la réalisation d'une politique de santé publique digne de ce nom… à condition de faire passer la santé de la population avant les intérêts financiers d'une petite minorité.
Quelles sont vos propositions en matière de financement de l'assurance maladie ?
Voilà maintenant plus de vingt ans que, sous le prétexte d’un trou de la Sécurité sociale, en réalité pas si important que cela au regard du budget (près de 500 milliards d’euros) et surtout totalement dû à la baisse ou au défaut des cotisations patronales, l’accès des travailleurs aux soins est de plus en plus difficile.
Augmentation du forfait hospitalier, déremboursements et moindres remboursements des médicaments, franchises médicales, diminutions des dépenses hospitalières : les difficultés d’accès aux soins sont telles qu’un nombre de plus en plus grand de malades n’ont d’autre choix que d’y renoncer. Voilà aussi plus de vingt ans que tous les gouvernements s’attaquent à la retraite de la Sécurité sociale, contraignant les salariés à cotiser, et donc à travailler plus longtemps, pour toucher finalement une pension plus réduite. Et voilà enfin plus de vingt ans que, sous le prétexte de ce déficit de la Sécurité sociale, salariés, retraités et chômeurs paient cet impôt Sécu qu’est la CSG, la contribution sociale généralisée, inventée en 1991 par le ministre socialiste Michel Rocard. Faire payer plus en protégeant moins est bien le leitmotiv tant de la droite que de la gauche. On a entendu et réentendu jusqu’à la nausée que le déficit du budget de la « Sécu » était dû à la hausse du chômage ou au vieillissement de la population. Mais derrière un prétendu bon sens, il y a en réalité un point de vue de classe, celui de la bourgeoisie. C’est elle qui alimente le chômage en supprimant des emplois pour accroître ses profits mais elle veut que ce soit la collectivité qui prenne en charge les pots cassés dont elle est responsable. Cela ne l’empêche pas, au contraire, de considérer le budget de la Sécurité sociale comme un magot dans lequel elle peut puiser. Les industries pharmaceutiques font une part considérable de leurs bénéfices grâce au budget de la « Sécu », mais pas seulement elles. Il y a aussi les bétonneurs qui construisent les hôpitaux et font des bénéfices avec le budget de la « Sécu ». Ou même les banques qui récupèrent des sommes de plus en plus importantes à travers l’endettement croissant des hôpitaux. Alors le problème n’est pas de savoir si le budget de la Sécurité sociale est en équilibre ou pas, mais d’imposer que la bourgeoisie paye pour les dégâts sociaux que son système engendre et de l’empêcher de nuire, en l’expropriant. Plus fondamentalement, il serait normal que le système de Sécurité sociale soit exclusivement financé en prenant sur les revenus de la classe bourgeoise. Toutes les richesses accumulées par cette minorité de riches privilégiés sont le produit du travail et de l’exploitation des classes laborieuses. Que ces richesses servent à garantir la santé et les retraites de ceux qui en sont à l’origine, ce serait la moindre des choses !
Quelles sont vos propositions en faveur de l'Hôpital ?
Le système de santé est dans un état déplorable ; l'accès aux soins est de plus en plus difficile pour une grande partie de la population, les classes populaires et les plus pauvres.
La politique menée aussi bien par les gouvernements de gauche que de droite depuis des décennies est de faire de l’hôpital une entreprise comme les autres, qui se doit d’être rentable ou de disparaître, une entreprise qui n’est plus destinée à soigner, mais à faire des profits.
Mesure après mesure, les unes insidieuses, les autres brutales, mais toutes dénoncées et combattues par les personnels, les hôpitaux et tout le système de santé rentrent, à marche forcée, dans l'économie de marché.
Tout devrait être totalement gratuit pour tous. C’est le cas actuellement dans la prise en charge du cancer. Et cela permet d’aller jusqu’au bout des possibilités pour chaque patient même le plus démuni, mais aussi de faire progresser beaucoup plus rapidement la science dans ce domaine.
Quelles sont vos propositions en faveur du grand âge et de la perte d'autonomie ?
Depuis des années les discours sur la dépendance, le grand âge, se multiplient. Mais tant que les moyens matériels et humains ne seront pas donnés, cela restera du domaine des paroles. La pandémie a révélé l’inhumanité des mesures sécuritaires prises au sein de certains EHPAD au détriment de la vie réelle, sociale, affective, intellectuelle. Et certaines personnes en sont mortes ! C’est la même chose pour les hôpitaux. C’est la faillite du système de santé, les fermetures dramatiques de lits, les suppressions de personnel qui provoquent l’engorgement des réanimations et l’impossibilité de prendre en charge toutes les urgences. Nous vivons dans une société capable de réaliser les transplantations d’organes les plus complexes, d’effectuer de lourdes chirurgies réparatrices… mais incapable de répondre correctement aux aides humaines. Ce n’est pourtant pas l’argent qui manque.
Quelles sont vos propositions pour la petite enfance ?
Depuis des dizaines d'années, tous les gouvernements ont mené une politique à courte vue, basée uniquement sur l'objectif de faire des économies, encore des économies, toujours des économies. La gauche comme la droite ont limité le nombre de formations médicales pour les médecins, les infirmières, les aides-soignantes.
Cela s’est répercuté sur l’ensemble du système de santé, et donc aussi dans les établissements scolaires où le manque d’infirmières et de médecins se fait cruellement sentir.
Les moyens financiers pour y remédier existent. C’est un problème de choix politique qu’aucun gouvernement ne veut faire.
Aussi, je défends un programme de luttes pour imposer aux pouvoirs publics des conditions de vie et de soins aux classes populaires qui soient dignes de ce nom. Je suis aussi pour que les gestes de premiers secours soient enseignés dès le plus jeune âge, et aussi tout au long de la vie. Or aujourd’hui, il manque des enseignants tout autant qu’il manque des médecins. Mais le gouvernement ne considère ni la santé, ni l’éducation comme essentielles : le «quoi qu’il en coûte» n’est réservé qu’aux plus grandes entreprises pour que leurs actionnaires engrangent des bénéfices records.
Quelles sont vos propositions en faveur de la santé et de la protection sociale ?
Il faut combattre les inégalités sociales et territoriales qui s’approfondissent en matière de santé, comme dans tous les services publics (Education, transports collectifs…).
Cela ne se fera ni dans un Ministère, ni par une « maîtrise des dépenses ». Cela se fera en contestant par des luttes collectives la légitimité des financiers à faire passer, dans ce secteur de la Santé en particulier, mais aussi dans tous les autres, leurs intérêts financiers immédiats avant ceux de l’ensemble de la population laborieuse.
C’est pour affirmer cette perspective, pour revendiquer qu'en ce temps de crise, il est encore plus vital pour les classes populaires que l'argent public serve aux catégories les plus fragiles de la population et à créer les emplois indispensables au bon fonctionnement de la société.
C'est pour permettre que le camp des travailleurs fasse entendre ses intérêts, qui sont ceux de l’ensemble de la société, contre ceux de cette minorité de capitalistes, que je fais campagne lors de ces élections législatives des 12 et 19 juin.
Quelles sont vos propositions en faveur de l'économie sociale et solidaire ?
Dans cette société, il existe sans doute des îlots d’économie sociale et solidaire, grâce au dévouement des membres des associations qui les font vivre.
J’ai du respect et de l’admiration pour tous ceux qui militent en ce domaine. Pour ma part, je milite dans cette campagne comme tout au long de l’année pout le renversement de cette société capitaliste où règne cette loi du profit source d’inégalités et d’injustices, de pauvreté et de misère.
Seule une société où l’économie sera planifiée pour la satisfaction des besoins de la population, et pas pour satisfaire la rapacité d’une infime minorité d’exploiteurs, pourra généraliser une économie solidaire et sociale.
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Adrien-Laurent Bernelle - Reconquête
Quelles sont vos propositions en faveur de la prévention et de la promotion de la santé ?
Développer les médecines douces, notamment l'aromathérapie qui permet de prendre en charge une grande partie des affections bénignes sans encombrer les médecins
Promouvoir les protéines végétales et la consommation de moins de viandes mais de meilleure qualité, pour lutter contre l'obésité et les maladies cardio-vasculaire
Instituer un repas végétarien par semaine dans les cantines scolaires
Lancer un grand programme de lutte contre la carence en vitamine D de la population en hiver
Quelles sont vos propositions pour lutter contre la désertification médicale ?
Augmenter le numerus clausus pour doubler le nombre de médecins formés
Suppression des ARS, inefficaces et coûteuses : redirection des missions vers les préfectures et des budgets sur le recrutement de personnels soignants et la revalorisation de leurs salaires
Créer des services hospitaliers de proximité dans les déserts médicaux (notamment pour les services de maternité, chimiothérapie, dépistage et chirurgie-dentaire)
Rétablir un système de garde obligatoire pour les médecins sur l’ensemble du territoire.
Créer des unités de soins palliatifs sur l’ensemble du territoire
Quelles sont vos propositions en matière de financement de l'assurance maladie ?
Développer les préparations magistrales ou imposer la délivrance des pilules à l'unité en pharmacie pour respecter la prescription médicale
Supprimer les soins gratuits pour les étrangers clandestins (Aide Médicale de l’État) pour ne conserver que les soins d’urgence vitale
Empêcher qu’une même carte Vitale ne soit utilisée par plusieurs personnes en déployant une carte Vitale biométrique à empreintes digitales
Mettre fin aux impayés du tourisme de santé qui ruinent l’hôpital public en obligeant les ressortissants étrangers à payer en amont leurs soins
Quelles sont vos propositions en faveur de l'Hôpital ?
Réintégrer sine die les 15000 soignants suspendus, sans contrepartie et avec versement des salaires non perçus Réduire les emplois administratifs pour augmenter le nombre de soignants
Rebâtir l’hôpital public sur tout le territoire à travers les recrutements de 40 000 personnels hospitaliers et la mise en œuvre d’un vaste plan d’investissement
Augmenter immédiatement de 12 % la rémunération des aides-soignants et des infirmiers
Privilégier la qualité des soins plutôt que la rentabilité en modifiant la tarification à l’activité à l’hôpital
Redonner aux soignants un pouvoir de décision dans les conseils d’administration des hôpitaux
Permettre à tous les médecins de choisir les meilleurs traitements adaptés à leurs patients en garantissant la liberté de prescription des médicaments
Simplifier le parcours de soins et offrir davantage de liberté aux patients dans le choix des spécialistes
Quelles sont vos propositions en faveur du grand âge et de la perte d'autonomie ?
Mettre en place une politique de services à domicile et d’infrastructures dédiées
Renforcer les contrôles des EPAHD par les préfectures et sanctionner lourdement toute maltraitance constatée sur cette population vulnérable
Fournir une solution d’accueil adéquate à chaque Français handicapé en créant 15 000 places dans des établissements et services adaptés pour adultes handicapés
Aider les couples en déconjugalisant l’allocation adultes handicapés (AAH)
Reconnaître pleinement le rôle primordial des aidants familiaux en créant un véritable statut, en leur octroyant des congés payés et un droit au répit
Imposer dans tous les nouveaux appels d’offres d’outils numériques pour les entités publiques et les grandes entreprises l’accessibilité aux personnes en situation de déficience visuelle ou cognitive
Permettre à tous les élèves scolarisés en milieu ordinaire de réussir en recrutant et formant 50 000 accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) supplémentaires et en étendant cet accompagnement à l’enseignement supérieur
Donner à chaque élève porteur d’un handicap la possibilité d’être accueilli, accompagné et scolarisé en milieu adapté lorsque cela est nécessaire en développant les établissements et services spécialisés sur tout le territoire
Quelles sont vos propositions pour la petite enfance ?
Supprimer toutes formes d'obligation vaccinale et mettre en œuvre d'une politique de communication positive envers les parents afin qu'ils retrouvent confiance dans la vaccination
Obliger les laboratoires à mettre à disposition un vaccin DTP seul et interdire les adjuvants à base d'aluminium dans les vaccins
Créer 60 000 places de crèche supplémentaires sur le quinquennat
Laisser les deux parents se répartir librement le temps de congé parental et faciliter les modes de garde alternatifs : assistantes maternelles, à domicile, crèches parentales, etc.
Instituer un ministère de la Famille de plein exercice, chargé de la protection des foyers et de la relance de la natalité
Quelles sont vos propositions en faveur de la santé et de la protection sociale ?
Revenir à l’universalité des allocations familiales, qui ne doivent plus être versées sous conditions de ressources
Doubler le plafond du quotient familial de 1 592 à 3 000 euros
Renforcer le lien humain entre patient et médecin en baissant significativement la rémunération de la téléconsultation
Mettre en place un contrôle annuel en consulat pour tous les bénéficiaires de prestations sociales résidant hors de l’Espace économique européen (EEE) et créer un office spécialisé de lutte anti-fraude rattaché au ministre des Finances.
Quelles sont vos propositions en faveur de l'économie sociale et solidaire ?
Favoriser le pouvoir d’achat des apprentis en augmentant le niveau d’exonération des cotisations salariales pour l’apprentissage de 79 % actuellement à 100 % du SMIC
Augmenter le salaire des travailleurs modestes du public, du privé et des indépendants, en permettant de toucher l’équivalent d’un 13ème mois par la baisse de la Contribution Sociale Généralisée (CSG) s’appliquant de manière dégressive pour tous les salaires allant du SMIC à 2 000 euros.
Conditionner le bénéfice du RSA pour toute personne en état de travailler à l'accomplissement d'une journée de mission d’intérêt général par semaine pour la collectivité (région, municipalité, ...), pour faciliter un retour à l’activité, la découverte de nouveaux métiers, la création d’un lien social et le sentiment d’être utile.
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François Cormier Bouligeon - Ensemble
Quelles sont vos propositions pour lutter contre la désertification médicale ?
Je suis le premier à déplorer la situation dans laquelle nous sommes dans le Cher. C’est d’ailleurs la situation de la grande majorité des territoires français. La cause première de cette pénurie de médecins à un nom : le numerus clausus. C’est pour cela qu’en 2018 nous y avons mis fin alors que les majorités successives, depuis 1972.
Dans le Cher les enjeux sont immenses et s’il reste beaucoup à faire, notre travail a été à la hauteur.
J’ai obtenu les financements pour la rénovation du Centre hospitalier Jacques-Coeur de Bourges, et notamment 8 millions d’euros pour ses Urgences.
J’ai agi pour la construction d’un nouvel hôpital public à Cosne–Cours-sur-Loire. C’est un enjeu essentiel pour les habitants de l’est du département.
Je suis intervenu pour la création d’un programme de suivi des traumatisés de guerre à l’hôpital George Sand.
J’agis pour l’ouverture d’une faculté de médecine à Orléans dès septembre 2022 et pour la création d’une vraie première année de médecine à Bourges qui ouvrira ses portes dès la rentrée 2023.
J’ai également travaillé avec les élus de la région Centre-Val de Loire et le Premier Ministre Jean Castex et nous avons obtenu :
La formation de 500 étudiants en médecine par an et 500 Internes en médecine sur la région, contre 300 aujourd’hui et 200 en 2017
L’ouverture dès la rentrée 2023 d’une première année de médecine à Bourges : licence PASS (Parcours spécifique « accès santé ») qui s’ajoute aux deux licences LAS (Licence option accès santé) en Droit et Staps déjà ouverte l’année dernière
Une répartition plus équitable des internes dans la région, notamment vers les départements comme le Cher qui en manquent cruellement
La transformation du Centre Hospitalier Régional d’Orléans en Centre Hospitalier Universitaire
L’ouverture d’un département de médecine au sein de l’Université d’Orléans
Nous avons pris nos responsabilités et nous continuerons à le faire pour dégager des solutions de court et long terme afin de rendre l’attente des habitants du Cher moins difficile.
Quelles sont vos propositions en matière de financement de l’assurance maladie ?
Le plein emploi est la clef du financement de l’assurance maladie.
N’oublions pas que ce sont les cotisations et contributions, qui représentent plus de 90 % des ressources de la Sécurité sociale. Chaque mois, les salariés versent environ 15 % de leur salaire brut et nos entreprises environ 30 % des salaires perçus par leurs salariés.
Depuis le début du quinquennat, nous n’avons eu cesse de relancer l’emploi en France. Notre économie a créé lors de ce quinquennat plus de 1 million d’emplois, et le chômage n’a jamais été aussi bas depuis 20 ans et en particulier le chômage des jeunes, avec une baisse de 20 % en un an. Nous avons résolument mis le cap sur le plein emploi !
Ce plein emploi nous permettra de revenir à l’équilibre dans les prochaines années. En septembre 2019, il était même prévu un retour à l’équilibre en 2023. En 2018, le déficit du régime général de la Sécurité sociale n’était plus que de 1,2 milliard d’euros (un montant divisé par 18 par rapport à 2010).
Alors oui, depuis nous avons été victimes de la plus grande pandémie mondiale de notre temps, mais notre ambition d’équilibre reste intacte.
Quelles sont vos propositions en faveur de l’hôpital ?
Nous avons agi dès le début du quinquennat en faveur de la formation des soignants : réforme de l’accès aux études médicales (notamment la suppression du numerus clausus), implication des patients dans la formation initiale, réforme des fonctions de maitres de stage des universités, etc. Augmentation du nombre de places en IFSI et IFAS de 12 %.
Le Ségur de la santé a permis, à l’instar de la stratégie Ma Santé 2022, de reconnaitre la place des soignants et de revaloriser les rémunérations et les carrières. Et nous l’avons fait pour tous les secteurs, publics, privés et non lucratifs. C’est une clé pour la fidélisation qui est une préoccupation majeure.
Pour viser des plans de recrutement ambitieux, nous engageons un vaste plan de formation pour former davantage de professionnels et créer des parcours professionnels fluides et valorisants.
Il ne faut pas non plus oublier tout le travail que nous avons réalisé à travers le Ségur de l’immobilier, notamment pour l’hôpital Jacques Cœur de Bourges, ou celui à venir à Cosne.
Dans le cadre du Ségur de la Santé et du plan France Relance, trente-quatre Établissements pour Personnes Âgées Dépendantes du Cher ont bénéficié d’une enveloppe d’un million d’euros pour leur rénovation et leur modernisation.
Pour la première circonscription dont je suis le député, ce sont treize établissements accueillant au total 1 051 pensionnaires qui ont pu être financés à hauteur de 317 431 €.
Le centre hospitalier de Bourges a également profité de près de 17 millions d’euros pour consolider et moderniser ses services d’urgences, de néphrologie et de cardiologie
Je travaille également avec le gouvernement pour rendre possible le projet de reconstruction du Centre hospitalier de Sancerre (30 lits de SSR et 30 lits USLD) et EHPAD associés à Sancerre, Boulleret et Sury-en-Vaux. Et bien sûr, le Premier Ministre Castex a acté un investissement de plus de 24 millions d’euros pour la construction d’un nouvel hôpital public à Cosne.
Nous avons également revalorisé nos soignants si importants : 183 € net en plus par mois (pour 2 millions de soignants), et jusqu’à 500 € par mois de revalorisation nette pour les sages-femmes hospitalières.
En tout, ce sont 19 milliards d’euros qui ont été engagés pour transformer en profondeur l’hôpital public et la vie de celles et ceux qui le font vivre chaque jour.
Nous avons commencé aussi à mettre fin à la T2A.
Nous allons poursuivre dans cette direction pour que notre système hospitalier, durement affaibli par des décennies de politiques inadaptées retrouve son efficacité.
Quelles sont vos propositions en faveur du grand âge et de la perte d’autonomie ?
Durant la précédente mandature, nous avons créé les fondations d’une cinquième branche de la sécurité sociale couvrant le risque « autonomie ».
Financée sur le long terme, cette branche va garantir le déploiement effectif et universel de la politique du bien vieillir, dans tous les territoires. C’est un progrès crucial pour relever le défi du vieillissement.
Elle vise à notamment à garantir la qualité du service public de l’autonomie pour les personnes âgées, les personnes en situation de handicap et leurs proches grâce à la simplification des démarches, le développement d’actions de lutte contre l’isolement et d’actions de prévention de la perte d’autonomie ou des surhandicaps.
À l’Assemblée nationale, nous avons déjà voté des moyens conséquents pour cette nouvelle branche : 32 milliards d’euros et 2,4 milliards d’euros de CSG en plus par an à partir de 2024.
Pour continuer à investir dans notre modèle de protection sociale, il est nécessaire de poursuivre nos efforts pour atteindre le plein emploi et ainsi nous assurer de bon financement par les cotisations sociales.
Ces nouveaux moyens seront investis à différents niveaux : plus d’heures de présence à domicile auprès de nos concitoyens âgés, plus de répit pour les aidants de personnes âgées ou en situation de handicap (2 semaines par an) — et un pas de plus vers la définition d’un statut ; le recrutement de 50 000 soignants pour renforcer nos établissements.
Enfin, nous devons encore travailler sur les droits de nos aînés, leur écoute et leur participation pleine et entière à la vie de la cité.
Il est nécessaire de rationaliser et de simplifier cette ambition en déployant le dispositif « Ma Prim’ Adapt ». Ce guichet unique, prenant en charge, selon les ressources, jusqu’à 70 % des coûts des travaux d’adaptation (salle de bain, escaliers, etc.). Cela permettra de réduire les chutes de personnes âgées à domicile, qui sont un véritable fléau.
Nous souhaitons que 500 000 adaptations de logement soient faites d’ici à 2027, c’est la promesse d’une vie améliorée pour la personne aidée, ses aidants et les professionnels à domicile.
Ce chantier concerne aussi les collectivités locales, qu’il s’agisse des départements, pour l’adaptation des logements, ou des communes, pour faciliter la vie des personnes âgées, en lien avec les acteurs associatifs. Je continuerai d’amplifier les programmes d’appui créés durant ce quinquennat, comme « Action cœur de ville », « Petites villes de demain » ou « Territoires séniors innovants », qui rencontrent un grand succès sur le terrain.
Quelles sont vos propositions en faveur de la santé et de la protection sociale ?
Nous en avons beaucoup. J’aimerais à titre personnel insister sur la prévention.
Prévention pour nos enfants, dans la continuité de ce que nous avons déjà mis en place avec la détection précoce des écarts de développement et un médecin traitant pour tout enfant de plus de deux ans. Prévention des maladies chroniques en retardant les temps d’apparition des maladies chroniques et proposant à chaque adulte un bilan de santé gratuit complet, aux âges clés de la vie : 25 ans, 45 ans et 60 ans pour conserver le plus longtemps possible la vie en bonne santé.
Prévention ciblée pour les femmes : infertilité, ménopause, post-partum, sont insuffisamment pris en compte, nous lèverons les tabous et apporterons des réponses concrètes pour lutter contre les inégalités femmes-hommes en santé. Nous déploierons MonEspaceSanté, carnet de santé numérique qui révolutionnera le suivi au long cours des Français, nous mettrons en place un carnet de santé numérique pour améliorer le suivi des nourrissons et des enfants et nous mettrons en place un référent santé (pharmacien, infirmier ou sage-femme) qui pourra à tout moment conseiller, écouter et orienter les patients.
Plus de sport, et cela dès le plus jeune âge. Pour cela, nous souhaitons amplifier les efforts engagés et faire du sport un pilier pour le bien-être de notre jeunesse, de la petite enfance à l’université.
Les 30 minutes d’activité physique au primaire seront généralisées dès la rentrée 2022 et nos collégiens pourront faire 2 heures de plus de sport par semaine, grâce à des coopérations renforcées entre les collectivités, le mouvement sportif, les chefs d’établissement et les parents d’élèves.
Nous porterons avec les universités une attention renouvelée à la pratique sportive des étudiants, notamment en facilitant l’accès au sport des plus modestes.
Nous développons la prévention primaire et secondaire par l’activité physique adaptée (APA) renforcée par la Sécurité sociale.
Entendez-vous et de quelle manière renforcer la démocratie en santé en associant les citoyens à la détermination des politiques de santé publique ?
Pour renforcer la démocratie en santé et l’association citoyenne, nous mettrons en place des concertations au niveau local et national qui associeront l’ensemble des acteurs du système de santé (les professionnels de santé, les usagers, les associations, les élus). C’est par le dialogue et la concertation que nous trouverons les bons outils. Dès le lendemain de l’élection, nous (re) donnerons la parole aux citoyens, élus et professionnels de santé sur les évolutions nécessaires de notre système de santé, avec la volonté de débattre sans tabou pour transformer le système.
Voter des lois bonnes et efficaces ne suffit plus. Il faut légiférer moins et légiférer mieux, c’est-à-dire le faire en concertation avec les citoyens, les partenaires sociaux, les associations et l’ensemble des acteurs concernés par ces lois.
C’est pourquoi je vais améliorer le travail de concertation et d’échange sur les principaux textes de loi en créant des Ateliers législatifs participatifs. Chaque mois nous choisirons un projet ou une proposition de loi sur laquelle nous plancherons ensemble. Et nous rédigerons ensemble des amendements que je porterai ensuite dans l’Hémicycle.
Si les électeurs me renouvèlent leur confiance ce dimanche, nous pourrons mettre en œuvre cette nouvelle méthode dès juillet !
Quelles sont vos propositions en faveur de l’économie sociale et solidaire ?
Nous souhaitons continuer d’aménager le territoire en faveur de l’économie sociale et solidaire :
• Nous avons relancé et soutenu la dynamique des tiers lieux pour dynamiser les territoires, répondre aux besoins des citoyens et développer le « faire ensemble ». Leur développement et leur structuration sont en cours grâce à un budget total de 130 millions d’euros, dont la moitié provient de France Relance.
• L’aménagement du territoire ne se fera désormais plus sans les PTCE et les tiers lieux : le nombre de tiers lieux en France était estimé à plus de 2500 en 2021, mais sa dynamique les portera à un nombre estimé entre 3 000 et 3 500 fin 2022.
Il est également essentiel de développer l’économie sociale et solidaire à l’échelle européenne. Nous avons posé les bases d’une harmonisation et d’une reconnaissance mutuelle de tous les acteurs de l’économie sociale et solidaire en Europe grâce au premier Plan d’action européen pour l’ESS. Son application permettra à nos acteurs économiques de se développer plus simplement et plus massivement en Europe.
2ème circonscription

Nicolas Sansu - NUPES
Quelles sont vos propositions en faveur de la prévention et de la promotion de la santé ?
La prévention et la promotion de la santé dépendent à mon sens de deux corollaires essentiels : l'alimentation et le sport. Dans mon programme, je défends la transition agroalimentaire et une agriculture toujours plus bio, avec un accompagnement des agriculteurs vers une reconversion éventuelle. Bien évidemment, au-delà de l'agriculture se trouve la question de l'environnement : il nous faut immédiatement prendre la mesure de l'urgence climatique dans laquelle nous sommes et engager sans attendre toutes les réformes qui nous permettront d'éviter la surchauffe de notre planète.
Outre que le sport est vecteur de nombreux bénéfices individuels et collectifs, il est avant tout un facteur de santé. Il nous faut donc nous battre pour imposer le sport comme activité ordinaire et pour tous, ouvert aux amateurs donc aussi et surtout aux plus jeunes, afin de les inciter à la pratique sportive plutôt qu'à des activités passives et statiques. Cette habitude sportive doit leur être inculquer au plus tôt, pour qu'elle reste ensuite à l'âge adulte.
Enfin, la prévention et la promotion passent avant tout par la concrétisation d'un principe simple : celui de l'accès aux soins et de l'accès à un médecin. Ce principe est aujourd'hui de moins en moins possible, de par la désertification médicale, de par aussi une logique financière et libérale appliquée à la gestion de nos hôpitaux publics.
Quelles sont vos propositions pour lutter contre la désertification médicale ?
Je me battrai pour une coordination de la médecine hospitalière et de la médecine de ville qui doivent fonctionner conjointement afin de libérer les urgences des cas de médecine ordinaire : ces derniers doivent relever des médecins traitants, et ce, partout sur le territoire national. C’est en effet le principe même de l’égalité face aux soins et de l’égal accès aux soins qui est en jeu, et il n’est pas pensable que l’État n’assume pas ses responsabilités sur ce point.
Il faut ainsi se mobiliser pour une obligation d’installation des nouveaux médecins pendant 5 ans là où il en manque et pour la création de centres de santé pluridisciplinaires.
Quelles sont vos propositions en matière de financement de l'assurance maladie ?
Les cotisations sociales sont du salaire différé. Dans ce même ordre, les services publics sont la richesse de ceux qui n'ont rien. Ce sont eux et notre système social qui nous ont permis de passer les différentes crises de 2008, puis la crise sanitaire de 2020/2021. Dans une logique purement comptable, ce système est en passe d'imploser, sans cesse remis en question quant à son financement et son fonctionnement.
Afin de renforcer son financement, il y aura lieu de rétablir l'ISF, et d'augmenter le taux de taxation sur les dividendes, pour l'aligner sur sinon le faire largement dépasser le taux de taxation sur les salaires.
Quelles sont vos propositions en faveur de l'Hôpital ?
La crise sanitaire a révélé ce que les élus de proximité savaient : notre système hospitalier est malmené depuis 20 ans, géré selon des logiques financières libérales. Ce système est aujourd’hui au bord de l’implosion, voire a déjà implosé si l’on considère les défections légitimes des personnels soignants qui ne bénéficient d’aucune reconnaissance de leur travail, de leur statut et de leur investissement personnel par les autorités de santé. Il est aujourd’hui fondamental de redonner du sens à l’action publique hospitalière, tant pour les personnels que pour les usagers. Pour cela, il faut donc rouvrir des lits et des services entiers, mettre fin à la tarification à l’acte, revenir sur la limitation d’étudiants en médecine. Il faut se battre pour une coordination de la médecine hospitalière et de la médecine de ville qui doivent fonctionner conjointement afin de libérer les urgences des cas de médecine ordinaire, qui doivent être pris en charge par des médecins traitants, partout sur le territoire national. C’est en effet le principe même de l’égalité face aux soins et de l’égal accès aux soins qui est ici en jeu, et il n’est pas pensable que l’État n’assume pas ses responsabilités sur ce point.
Il faut ainsi se mobiliser pour une obligation d’installation des nouveaux médecins pendant 5 ans là où il en manque et pour la création de centres de santé pluridisciplinaires.
Quelles sont vos propositions en faveur du grand âge et de la perte d'autonomie ?
La perte d’autonomie doit être financée pleinement par l’assurance maladie, pour garantir une égalité entre tous les Français, quels que soient leurs revenus. Je me battrait également pour favoriser l’embauche et la formation des personnels en EHPADS. Pour ces derniers, il est absolument nécessaire de revaloriser les salaires et le statut (s’il s’agit de la fonction publique). Il faut aussi renforcer la formation mais avant tout, augmenter les embauches car la maltraitance vient d’un manque de temps pour les soins et l’écoute des patients, résidents et/ou usagers. Cette dernière est primordiale pour le bien être de nos aînés, car c’est le lien social et humain qui les maintient en vie.
Et pour nos aînés qui peuvent encore se mouvoir, l’ensemble des services publics et donc les services publics de proximité doivent être maintenus afin de rétablir un lien entre administrés et services publics, en ville comme à la campagne.
Quelles sont vos propositions pour la petite enfance ?
Les parents doivent être libres de décider des modalités de garde de leur(s) enfant(s).
Néanmoins, des lieux d'accueil et d'écoute doivent être instaurés part out sur le territoire pour permettre aux parents de disposer s'ils le souhaitent de lieux ressource, qui permettent un travail du lien parent/enfant.
Pour les établissements publics, je me battrai pour défendre un taux d'encadrement qui ne dégrade ni le service ni le travail des personnels, ainsi que pour défendre le statut. Dans les activités proposées, il faut promouvoir un accès à la culture pour tous, dès le tout petit âge, une découverte de repas équilibrés. La fourniture de produits alimentaires locaux et de proximité aux établissements de la petite enfance sont essentiels et il nous faut aider à leur implication.
Quelles sont vos propositions en faveur de la santé et de la protection sociale ?
Mes propositions sur ce point rejoignent les points 1 et 3 plus haut : Les mesures en faveur de la santé passent par la prise de conscience qu'évidemment la santé est induite par l'environnement, mais aussi la sécurité alimentaire et par la pratique d'une activité sportive (voir point n°1).
Mes propositions en faveur de la protection sociale sont de revenir à une sécurité sociale qui prend toutes les dépenses de maladie à charge afin de réduire les écarts entre ceux qui peuvent faire appel à des assureurs privés et ceux qui n'en ont pas les moyens. Oui, la perte d’autonomie doit être financée pleinement par l’assurance maladie, pour, ici aussi,
Quelles sont vos propositions en faveur de l'économie sociale et solidaire ?
Cette part de l'économie doit être valorisée et encouragée. Je m'y engage, pas le soutien que j'apporterai à toutes les initiatives qui me seraient présentées.
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